Parcours
peu commun, dodivers, encore enfant, découvre la musique au travers de la discothèque
des parents : Beatles, Cat Stevens, Pink Floyd…
Électrocuté
par les hurlements de la foule en intro de "If you want blood you've
got it" d'AC/DC, il sait qu'il finira sur une
scène tôt ou tard.
Étrangement
esseulé, naïf au point où il pense que la musique tombera du ciel, il vit dans
une bulle artistique.
A
l'âge où l'on entre au conservatoire, il passe des années à se projeter
sur des pochettes de disques fictives qu'il dessine inlassablement, des
affiches dont il placarde les couloirs de la maison.
De
ses Playmobils, raquettes de tennis aux guirlandes de Noël, tout se transforme
entre ses mains en guitares, batteries et scènes incandescentes.
Jeune
adulte, il sort de sa bulle. Se payant sa première guitare, il déchiffre
quelques morceaux des Pink Floyd et autres Cat Stevens, et intègre rapidement son
premier groupe où il devient le principal compositeur, auteur, chanteur et
guitariste.
Dès
lors il multiplie les expériences musicales : du Métal au Baroque en passant
par la British Pop à la Chanson Française, dodivers pose sa voix.
S'essayant
à la contrebasse, pianotant de-ci de là et utilisant à plein la MAO, il
perfectionne ses chansons,
devenant un véritable touche-à-tout instrumental, adepte du Do It
Yourself.
Sur
son premier EP "Permis de construire" qu'il réalise seul en 2012, il
sculpte, de manière ludique et instinctive, les matières sonores; façonne des
arrangements à tiroirs sur des formats courts.
À
l'urgence de riffs de guitare emprunt du rock, il fait s'entrechoquer la
mélancolie d'un Mellotron, la moiteur des beats lo-fi à l'indolence des lignes
de basses que l'acidité des synthés vintage vient électriser.
Dans
le texte, aucune concession, les mots sont choisis, percutant et imagé.
Moissonnant
les champs lexicaux, il laisse entrevoir ce qui le consume, pour enfin laisser
place à la lumière.
dodivers est aussi et avant tout un
artiste de scène, il aime cette théâtralité dans la présence scénique du
chanteur, le langage du corps.
Utilisant
parfaitement toutes les cordes de son arc, ce diplômé des Beaux Arts décore
lui-même sa scène et ses instruments de carton comme pour rejouer son enfance,
boucler la boucle en somme.
Ce
Dandy, col de chemise et guitare cartonné est rejoints sur scène par Stéphane
Gasquet aux claviers et Léo à la basse, un Laptop tenant la rythmique.
Vous
l'aurez compris, dodivers n'est pas un énième projet d'un musicien, dodivers EST son propre projet...